PostHeaderIcon Préparation des Traces et Bilan (pbda)

Les traces GPS discutées ici sont téléchargeables là

Introduction

Notre traversée des Pyrénées en VTT, de Hendaye à Banyuls, s'est déroulée du 7 au 22 juillet 2007. Nous nous sommes basés sur le parcours "historique" d'Ouest en Est décrit par Georges Véron dans son livre « LE RAID PYRÉNÉEN À VTT - De L'Atlantique à La Méditerranée » (Éditions Altigraph, 1992). L'esprit de ce parcours - tracé au plus près de la ligne de crête, passages en altitude au prix de longs portages - nous convenait mais des adaptations ont été nécessaires:

  • raccourcissement du parcours sur 2 semaines au lieu de 3
  • tenir compte des évolution des routes: les bulldozers et les goudronneuses ont beaucoup travaillés depuis 1992 :-(
  • adapter les étapes en fonction des hébergements

Méthode

Lors de la recherche des adaptations possibles, le site pyrenees2005.free.fr a été une bonne source d'information mais on en a aussi adopté la méthode de guidage consistant à tracer intégralement le parcours avec un logiciel cartographique puis sur le terrain à s'orienter un suivant ces traces avec des GPS.

Tracer précisément un millier de km sur des cartes et des photos aériennes peut sembler être une tache immense et en partie inutile mais ça présente de nombreux avantages:

  • Ça fait gagner beaucoup de temps sur le terrain puisqu'on n'a plus à sortir la carte, à chercher des départs de sentiers, à se poser des questions à chaque embranchement.
  • On évite de se perdre. Il y a quand même des erreurs de parcours mais on s'en aperçoit très vite et la perte de temps reste toujours minime. C'est très rassurant sur le terrain.
  • On peut faire un parcours plus ludique en traçant des petites variantes ou en prenant des raccourcis qu'il serait fastidieux de repérer sur le terrain sans le GPS.
  • La complexité de la trace n'est plus un problème, on peut donc choisir le meilleur cheminement quitte à multiplier les bifurcations.

  • En parcourant virtuellement le trajet au préalable, on peut en appréhender les difficultés.
  • On a une idée précise des dénivelés et des distances.

Personnellement, ça m'a aidé psychologiquement de faire ce travail préalable. L'objectif me semblait moins insurmontable en en connaissant les détails.

Réalisation des traces

Le découpage initial a consisté a regrouper certaines étapes du livre de Georges Véron pour arriver à un total de 14 étapes. Certaines idées de parcours du site pyrenees2005.free.fr ont été adoptées (ex: descente sur Sahun) mais d'autres qui visaient à faciliter le parcours ont été écartées (ex: étape qui évite le Col d'Isas et de Tendenera). Puis les points d'hébergement ont été déplacés pour équilibrer les étapes, puis de nouveau pour tenir compte de la disponibilité des hébergements. D'autre part, nous avons décidé d'éviter au maximum les passages interdits au vélo même si dans certains cas l'interdiction paraît ridicule (crête de Diazas).

À partir de cette base, les améliorations ont été recherchées sur les cartes et les vues aériennes pour essayer de limiter les passages sur route et d'agrémenter les descentes. Lorsque plusieurs tracés étaient intéressants, des « variantes » étaient tracées permettant de choisir le parcours au départ de l'étape ou même parfois sur le terrain. Pour certaines étapes, il existait même plusieurs parcours alternatifs complets.

Pour faire ces tracés, comme l'essentiel du parcours se déroule en Espagne, le logiciel CompeGPS s'est imposé naturellement. En effet, ce logiciel permet d'utiliser directement les cartes, les vues aériennes et les reliefs mis à disposition par les instituts géographiques régionaux et national un peu comme si on pouvait utiliser les données de Geoportail en ligne avec OziExplorer ou CarteSurTable. De plus ces cartes s'avèrent extrêmement précises puisque dans certains cas on peut descendre jusqu'au niveau cadastral à l'échelle 1/5000.

La prise en main du logiciel est un peu difficile parce qu'il est encombré de pas mal de fonctions inutiles pour notre projet mais l'outil de tracé est puissant ce qui est essentiel. Un autre avantage est qu'il permet l'utilisation simultanée de plusieurs cartes ou photos aériennes pour un endroit même à des échelles différentes; il est même possible de les superposer en gérant la transparence.

Même si j'essaie d'exposer une démarche structurée de conception des traces, dans la réalité tout a été mené en parallèle de façon plus ou moins erratique: le choix du parcours, l'apprentissage du logiciel, la découverte des cartes et la méthode de tracé. Les tracés ont donc été repris plusieurs fois mais au final, la trace obtenue est extrêmement précise. À trop vouloir éviter le goudron, elle comprend aussi pas mal de mauvaises idées du genre raccourci sur un sentier impraticable dans une montée goudronnée dont la pente doit déjà friser les 15%!

Pour faciliter le guidage sur le terrain, des repères (waypoints) ont été ajoutés suivant un code défini mais seulement quand ça paraît utile:

  • cxxx = col (ou port ou puerto ou cuello ou ...) xxx
  • rxxx = refuge (ou cabane) xxx
  • s = sommet
  • d(g) = tourner à droite (gauche)
  • ld(g) = laisser embranchement à droite (gauche)
  • x = carrefour, où on va plus ou moins tout droit
  • dd = début de portion douteuse (on voit mal sur les vues aériennes)
  • fd = fin de portion douteuse (ça sert pour viser le point à atteindre)
  • dr = début raccourci dans la trace (on peut laisser la trace et suivre la route)
  • rd(g) = raccourci hors-trace possible à droite (gauche)
  • fr = fin raccourci
  • dv = début variante
  • fv = fin variante (utile si certains prennent la variante et d'autres non)

Comme expliqué plus haut, un des intérêts du guidage GPS est la possibilité de faire des traces alternatives (petits raccourcis ou passages hors-route) qui agrémentent le parcours. Plusieurs cas sont possibles:

  • si la trace alternative est longue, une trace spécifique est crée (variante) et on choisit au départ de l'étape ou sur le terrain de suivre cette variante ou pas,
  • si elle est courte et paraît vraiment intéressante, elle est incorporée dans la trace avec une balise au début permettant sur le moment de choisir de prendre le raccourci ou de suivre la route
  • si elle est plus douteuse, on laisse le chemin normal dans la trace mais on place une balise à l'embranchement permettant éventuellement d'en évaluer l'intérêt sur le terrain.

Sur le terrain

Les GPS qui nous ont servis à l'orientation étaient du type Garmin Edge 305 et Garmin Foretrex 101. Il y avait aussi 2 autres GPS qui ont servi uniquement à enregistrer les traces. Chaque soir, à partir d'un PC portable, la trace du jour était récupérée et la trace du lendemain chargée sur les GPS. Cette solution, qui s'est avérée lourde, a été choisie pour préserver la capacité d'enregistrement du GPS. Les cartes utilisées pour faire les traces étaient chargées sur le PC pour pouvoir chaque soir étudier l'étape du lendemain ou éventuellement faire des modifications de dernière minute mais, en pratique, on s'en est peu servi. Les GPS étaient utilisés en mode « carte » avec une échelle de 50 à 120 m suivant le type de parcours. Ce ne sont pas des GPS cartographique et on ne voit donc que la trace à suivre, les repères et sa propre trace. C'est suffisant pour suivre une trace éprouvée mais la cartographie serait bien utile quand on s'écarte de la trace prévue volontairement ou non.

Sur le terrain, malgré une relative inexpérience, la méthode s'avère très efficace surtout sur les étapes dont le tracé est compliqué (ex: 1ère étape) et même quand le parcours est plus évident, on gagne en sérénité. Le gain de temps est indéniable et les cartes papier n'ont pratiquement servi qu'à l'étape. On a quand même réussi à s'égarer quelques fois par inexpérience, mais jamais trop longtemps. Les manipulations à faire tous les soirs étaient assez lourdes d'autant plus que le PC a rapidement eu un problème qui le ralentissait beaucoup. On s'est vite rendu compte qu'il aurait été préférable de charger sur les GPS les traces de plusieurs jours à l'avance mais, malheureusement, le nommage des repères ne le permettait pas.

Le bilan sur la qualité des traces est plus mitigé. Si certaines innovations se sont avérées excellentes (ex: étape 1, descente sur Elizondo ou étape 3, Sierra d'Abodi), d'autres étaient désastreuses (ex: étape 14, val de Malrems). Les petites variantes étaient souvent sans grand intérêt voire impraticables et on en a d'ailleurs évité beaucoup par manque de temps. De toute façon, l'esprit de la traversée des Pyrénées n'est pas tellement à s'amuser sur des petits bouts de sentier.

L'idée de départ était d'avoir un maximum de participants ayant la trace sous les yeux pour pouvoir faire l'orientation ou simplement surveiller les erreurs de parcours. En pratique, ayant tracé l'essentiel du parcours, je me suis retrouvé la plupart du temps à faire l'orientation. C'est un peu dommage mais en même temps j'étais très curieux de voir à quoi ressemblait sur le terrain tout ce que j'avais tracé sur les cartes, et ma curiosité a d'ailleurs entraîné plusieurs fois le groupe dans des variantes un peu « exotiques »...

La principale limitation reste cependant que c'est quand la trace est improbable sur les cartes et les vues aériennes qu'elle pose problème sur le terrain. Le cas le plus fréquent est celui de 2 portions de tracé séparées par un passage en sous-bois où on ne voit rien. En général le sentier se poursuit en sous-bois mais ce n'est pas toujours le cas. Il peut:

  • ne pas exister du tout (ex: étape 2, Roncevaux => demi-tour)
  • être envahi par la végétation (ex: étape 14, val de Malrems => galère)
  • faire un détour important (ex: étape 15, col de l'Estaque sur la crête des Albères)

Il y a aussi des zones de montagne où la trace se perd, par exemple dans la descente sur le refuge d'Otal (étape 6) et là, bien que mis en garde sur la difficulté à suivre le sentier, la préparation de la trace sur le GPS ne nous a pas empêché de perdre le sentier.

Les traces

Il y a plusieurs jeux de traces de notre traversée des Pyrénées:

  • les traces initiales et leurs variantes faites avec le logiciel de cartographie
  • toutes les traces brutes plus ou moins complètes et précises enregistrées par nos différents GPS.
  • les traces réelles obtenues en assemblant et en filtrant les précédentes
  • les traces épurées, issues des précédentes, sont celles qui sont présentées ici pour pouvoir éventuellement servir de base à d'autres traversées. Elles sont complétées par des corrections ou les variantes les plus intéressantes.

L'enregistrement des traces a été moins bon qu'on ne l'aurait souhaité pour plusieurs raisons. D'abord le nombre de GPS en service s'est réduit: un GPS a été cassé sur une chute, un autre est tombé en panne (vous n'avez jamais vu un GPS fumer?). Ensuite, pour les raisons exposées ici, avec le Garmin Edge il manque des portions de trace. Avec nos autres GPS, plus anciens, la trace est moins précise et il manque parfois la fin de la journée à cause d'une autonomie insuffisante. Pour pouvoir assembler ces morceaux de trace sans perdre l'information temporelle, il a fallu parfois décaler le temps de certaines portions de quelques minutes avec GPSBABEL.

Exemple:
gpsbabel -i gpx -f portion.gpx -x track,move=+2m -o gpx -F kk && mv kk portion.gpx

Ensuite, les errements aux pauses et les points trop proches ont été supprimés avec:

for i in *.gpx;
do gpsbabel -i gpx -f $i -x position,distance=5m -o gpx -F kk && mv kk $i;
done

Plusieurs types de corrections supplémentaires ont été apportées sur les traces épurées:

  • corrections quand le GPS a décroché, souvent dans des descentes encaissées
  • suppression de petits errements à la recherche du parcours
  • suppression de variantes inappropriées ou de détours touristiques
  • une sélection de parcours alternatifs des traces initiales complètent ce jeu de traces

1 - Hendaye – Elizondo

54km - 1810m+ - portage 180m+

Trace compliquée mais bien tracée qui suit d'assez près l'itinéraire original.

Remarques:

  • une rectification pour éviter un escalier à Hendaye
  • la trace prend un sens interdit à Hendaye qu'il faudrait essayer d'éviter
  • à Hendaye, le GR10 a été modifié pour éviter une propriété privée
  • portage au Xoldocogagna (180 m+) qu'on peut éviter avec la variante V1 mais il est aussi peut-être possible de trouver un parcours avec moins de portage
  • une grande descente toute en goudron entre les km19 et 23: il faudrait trouver une alternative plus fun
  • la descente originale sur Lekaroz est excellente
  • il existe des gîtes plus intéressant que l'hôtel à Lekaroz ou Elizondo

Traces supplémentaires:

  • 1_V1: portion de tracé évitant la montée au Xoldokogagna (+ 0km, - 160m+)
  • 1_V2: portion de tracé reprenant le tracé originel de Véron par le Xoldokogagna (+ 190m+)

2 - Elizondo – Orbaitzeta

48km - 1620m+

Étape courte qui suit d'assez près le guide de Véron.

Remarques:

  • à Urepel, une rectification pour éviter une liaison raide et inutile entre 2 routes
  • les errements à Roncevaux sont supprimés

3 - Orbaitzeta – Zuriza

65km - 1700m+

Tracé différent de celui de Véron. Le passage par la Sierra d'Abodi est à recommander.

Remarques:

  • suppression d'un mauvais raccourci dans la descente de la route du port de Larrau
  • on a rebroussé chemin sur la variante V1 par le cuello de Maze mais elle reste tentante si on fait, comme nous, étape au refuge de Linza

Trace supplémentaire:

  • 3_V1: variante évitant Izaba et passant au cuello de Maze (-6km, +270m+)

4 - Zuriza – Candanchu

44km - 1770m+ - portage: 700 m+ en 5km

Magnifique étape, 1ère d'une série de 3 étapes de gros portage. On commence par 700m+ de portage pour franchir le col de Petrafitxa mais il y a aussi une grosse montée sur route au col de Somport

Remarques:

  • il y a un panneau indiquant que la piste est interdite à tout véhicule y compris au vélo au milieu de la vallée de Aguas Tuertas mais on a croisé un garde qui ne nous a rien dit.
  • la trace prévue (variante V1) qui rejoint la route au lac d'Anglus (parcours original de Véron) reste intéressante mais elle traverse plus longtemps le Parc National
  • serait-il possible de suivre le GR11 par le lac d'Estaens et le cirque de Sansanet pour arriver directement à Candanchu sans redescendre en France? Je ne le pense pas mais c'est à vérifier.

Trace supplémentaire:

  • 4_V1: Tracé originel de Véron par les cabanes d'Espelunguere et d'Anglus (-4km, -100m+, portage)

5 - Candanchu – Panticosa

36km - 1270m+ - portage: 1000 m+ en 8 km

Le portage le plus dur de la traversée: 5 heures, 8 km, 1000 m+ pour un dénivelé de 900m mais la vallée est magnifique! La fin entre le lac de Lanuza et Panticosa qui correspond à une variante du livre de Véron est jolie.

Remarques:

  • au départ, entre Candanchu et le départ de la piste du Fort de Canfranc, on a suivi la route mais il est possible de prendre un sentier au niveau d'un camping
  • au col d'Izas, la trace ne suit pas le balisage qui doit passer beaucoup plus à droite au pied du col (le tracé est différent suivant les cartes). Le parcours qu'on a suivi est néanmoins praticable
  • à la descente, dans la station de Formigual, on a pris certains raccourcis mais d'autres sont possibles.

Trace supplémentaire:

  • 5_V1: petit raccourci permettant d'éviter la station de Formigal (on n'a pas essayé)

6 - Panticosa – Nerin

61km - 1900m+ - portage: 640 m+ en 3,5 km

Le tracé s'écarte de celui du livre de Véron parce qu'on n'a pas voulu prendre la route interdite au vélo (mais autorisé aux mini-bus!) des crêtes de Diazas. La variante V4 (que l'on n'a pas suivie) permet peut-être de le faire.

Remarques:

  • on a un peu raté le départ dans les rues de Panticosa
  • on a perdu le GR dans la descente au dessus du refuge d'Otal. Il semble que la bonne trace soit celle de la carte "Valle de Tena 1997" (alors que j'avais suivi le tracé des cartes de 2002!). J'ai tracé une variante (V1) en suivant cette carte mais il faut de toute façon essayer, si possible, de suivre le balisage.
  • dans les lacets au dessus de Bujaruelo, suppression d'un mauvais raccourci
  • dans les gorges entre Bajaruelo et Torla, décrochage du GPS
  • les trois parcours alternatifs V3, V4 et V5 sont intéressants mais durcissent l'étape

Traces supplémentaires:

  • 6_V1: bonne (?) descente sur le refuge d'Otal
  • 6_V2: raccourci par une piste dans la descente entre Torla et Broto
  • 6_V3: 6 km de passage en balcon par Buesa au lieu de Servisé (+1 km, +100m+)
  • 6_V4: 3 km de GR à l'arrivée (-1,5km)
  • 6_V5: passage par les crêtes de Diazas, descente sur Nerin (+8km, +650m+)

7 - Nerin - Grange de Viados

72km - 2250m+

Il s'agit d'une étape très contrastée qui commence par 51 km de route. On y trouve aussi le plus gros dénivelé "d'un coup" de la traversée: 1750m entre Escalona et le col d'Urdiceto, le plus gros dénivelé total (sauf peut-être la dernière étape) et le col d'Urdiceto lui-même qui est sans doute la montée la plus dure.

Remarques:

  • on a raté un raccourci prévu qui semblait intéressant dans la descente entre le col de Buerba et Puyarruego
  • suppression du détour par Bielsa

Trace supplémentaire:

  • 7_V1: raccourci sur sentier puis piste entre le col de Buerba et Puyarruego

8 - Grange de Viados - Banos de Benasque

56km - 1750m+

Magnifique étape avec ce qui est certainement la plus belle descente de la traversée entre le col de Sahun et Sahun.

Remarques:

  • un passage de liaison entre 2 pistes pas évident avec un petit portage avant le col de Sahun (juste après être passé au dessus des granges de San Mamés)
  • entre Benasque et Banos de Benasque nous avons suivi la route, il est préférable de prendre la piste entre le pont de Saint Chaime et Banos (portion de la variante V1)

Trace supplémentaire:

  • 8_V1: fin d'étape évitant la route

9 - Banos de Benasque - Bagergue

57km - 2090m+ - portage 600m+ en 3,3 km

Encore une étape grandiose avec un portage presque au début pour atteindre le point culminant de la traversée au port de la Picade.

Remarques:

  • trace moins précise car issue d'un GPS plus ancien
  • dans le Val d'Aran, pour éviter du goudron, on peut passer par Aubert plutôt que par Es Bordes

Trace supplémentaire:

  • 9_V1: trace passant par Aubert ( +100m+)

10 - Bagergue – Alins

86km - 1990m+

Pas mal de goudron pour cette étape et des passages à pied dans la descente de Lo Calbo.

Remarques:

  • il y a eu des problèmes de GPS à cette étape
  • trace rectifiée à Isavarre
  • on n'a pas pris des raccourcis sur sentier possibles entre Isavarre et Esterri d'Aneu
  • la trace à la descente de Lo Calbo est très imprécise (GPS anciens)
  • erreur de parcours rectifiée à Estaon
  • la trace est reconstituée dans les derniers km.

11 - Alins - La Seu d'Urgell

50km - 1355m+

Pour cette étape, on avait tracé 3 parcours et, pour se reposer, on en a suivi un 4ème en prenant la route entre Os de Civis et La Seu d'Urgell (à éviter!)

Remarques:

  • la trace prend un raccourci au début de la montée après Alins
  • il y a 2 pistes possibles et équivalentes entre Cabus et le col de Cabus.
  • la descente du col de Cabus se fait à vue, d'autres traces sont possibles
  • un passage en portage un peu délicat entre la borda de l'Orri et la piste
  • trace très décalée sur la route entre Os de Civis, Bixessarri et Aixovall (non rectifié)
  • le tracé V2 par les cols de l'Aubaga et de Laquell semble intéressante mais il faut choisir entre V2 et ses variantes V6 et V7.

Traces supplémentaires:

  • 11: tracé prévu initialement
  • 11_P1: Tracé alternatif de Véron par San Joan de l'Erm Nou (70km, 1500m+)
  • 11_V2: variante plus montagne, évite de descendre à Bixessarri: Os (1480m) -> Col de l'Obaga (1933m) (450 m+). Montée au col de Conflent (2177m) et traversée à flanc par l'Est -> col de Laquell (2162m) (300m+) => total 750m+
  • 11_V6: variante de V2: depuis le col Conflent, traversée à flanc par l'Ouest -> col de Bony Moscater (2258m) -> col de Laquell (+25m+)
  • 11_V7: variante de V2: descente aux bordes de Servella (1800m) et remontée au col de Laquell (2162m) +60m+

12 - La Seu d'Urgell – Baga

70km - 1940m+

On retrouve le tracé du livre de Véron avec 2 variations: une descente en partie sur sentier du col de Jovell et une descente originale sur Baga.

Remarques:

  • 31 km de goudron pour commencer
  • belle descente du col de Jovell

13 - Baga - Ribes de Freser

48km - 1540m+

Sur le papier, l'étape la plus facile de la traversée mais le col del Pal fait quand même 1350m de D+. La montée peut s'effectuer entièrement sur route mais on a pris une variante intéressante qui emprunte une piste parfois raide.

14 - Ribes de Freser - St Laurent de Cerdans

57km - 1620m+

Retour en France par un parcours original en passant la frontière au Roc del Talbal, près du col de Malrems. Malheureusement, la descente depuis le col de la Croix de la Sadella, juqu'au val de Malrems s'est avérée impraticable car envahie par la végétation. C'est dommage parce que la montée est intéressante (quoique très raide).

Plusieurs solutions: suivre la trace initiale par la piste (itinéraire sûr), ou, si c'est possible, rejoindre le col de Malrems depuis Roc del Talbal, de là il y a un sentier balisé dans le val de Malrems dont on a parcouru la fin qui est très belle (itinéraire à vérifier)

Remarques:

  • trace originale évitant la route entre le Collada Verde et Camprodon

Trace supplémentaire:

  • 14_V0: Itinéraire prévu initialement à partir du col de la Croix de la Sadella

15 - St Laurent de Cerdans – Banyuls

86km - 2300m+ (?)

Longue dernière étape avec beaucoup de goudron mais la traversée des Albères est magnifique.

Remarques:

  • pour cette étape on n'a qu'une trace incomplète issue d'un GPS moins précis. La trace est donc bricolée et l'information de vitesse est perdue.
  • la descente des Albères par le GR se fait en grande partie à pied
  • descente du col des Gascons sur Banyuls par le GR