Reco en basse Ariège- De Vals au col de Py - 13 JUILLET 2014
Arrivé à Vals à 9h, je vois le comité des fêtes installer buvette et Barnum: c'est la fête du village!
Légèrement nuageux, le temps et sec et je pars en cuissard et manches courtes, avec un maillot manche longue dans le sac, qui y restera finalement toute la sortie.
Premier point de reco à quelques centaines de m de Vals: le gué sur l'Hers. Il est en piètre état et le débit de la rivière trop important pour être franchissable. Je modifie alors la trace pour passer par Teilhet et le pont 2km plus loin.
Deuxième point de reco, le passage de la crête du mont Saint Jacques, au sud. La piste que j'avais choisi, quittant la route au lieu dit "Le Soldat", grimpe correctement, serpente bucoliquement dans une prairie et rentre dans une forêt mais est barrée d'une clôture. A droite et à gauche partent des semblant de pistes. Je tente à droite et reste coincé dans la clairière et surtout ne monte plus. Je retourne tenter à gauche: on dirait une vieille piste forestière envahie par la végétation, de plus en plus dense. Ça ne passera pas par là, je redescends à la route, pour l'option B, passant par Gaston, puis proche du château de Gargas. Belle piste agricole, qui à la lisière de la forêt se sépare en deux. Je prend celle qui monte, continue par un sentier et arrive sur la crête, que je suis vers l'ouest sur un sentier, passant par un petit sommet et aboutissant à un chemin balisé, descendant. Je vois bien que je suis trop à l'est par rapport à Vira, mais décide de descendre ici. C'est un peu boueux mais sans difficulté, me voici dans la vallée, où je retourne à Vira par la D12.
A Vira, je trouve un fléchage VTT et suis le circuit n°6. Très bon chemin, un peu au dessus du fond de vallée, puis piste forestière jusqu'au col du Bourreau. La peine qu'il m'inflige alors est quelques centaines de mètre de chemin boueux et c'est avec des pneus de trois pouces que je débouche dans une sympathique petite clairière suspendue. Après l'avoir traversée, le sentier passe par un petit bosquet, qu'il vaut mieux, finalement en vélo, contourner par la droite dans la prairie. Toujours dans la prairie, je reste à droite du chemin creux et encombré quelques temps en descente, avant d'y retourner, lorsqu'il est plus dégagé et roulable. En, bas de la descente, petit portillon et 160° à gauche, toujours en suivant le balisage VTT N°6, pas toujours présent. Je remonte gentiment un fond de vallée puis grimpe sur une piste forestière. A la première épingle, un panneau "propriété privée défense d'entrer" m'étonne, car je suis a priori sur le fléchage FFC. Je n'ai de toute façon pas de choix et continue sur cette piste, qui traverse des pentes raides boisées. Plus loin, des panneaux "chasse gardée" me font comprendre que la piste forestière traverse un domaine de chasse privé. Il ne faudra pas revenir en période de chasse. La piste est très bien tracée et permet de se hisser à presque 600m à travers ces pentes raides.
La descente sur Seignerix est facile. En bas, je laisse le gué allant au village sur ma droite pour continuer sur Parent. Les sentiers sont ici bien fléchés, avec des pancartes à chaque croisement. Je traverse Parent et la route de fond de vallée, pour prendre en face un chemin, lui aussi fléché VTT n°5 et 6 qui me mène jusqu'à Ventenac.
Troisième point de reco: la traversée de la forêt de Ventenac. Je comptais passer par le domaine de Guinot, mais avais un doute, car la carte IGN indique une barrière sur la route. Mon doute fus confirmé, car en guise de barrière se trouve une grande grille de fer de 2m de haut. Je tente l'option B, par un chemin que j'avais repéré, tirant vers le nord. mais très vite, ce chemin, envahi de hautes herbes, de ronces et de fougères abouti dans une forêt inextricable. Si je ne choppe pas des tiques et des épines dans les pneus, ce sera un miracle! Ça ne passe pas. Demi tour pour l'option C: je redescend jusqu'à Ventenac et prend un bout de chemin et un gué pour aller chercher la route du col de Py. 5 km de bitume, et me voici au col de Charcany. Je poursuis un peu plus loin pour voir l'arrivée prévue de l'option A: sans regret, je constate que la piste forestière à quasiment disparue sous la végétation.
Petite pause gourmande avant de faire le retour, qui ne fait plus partie de la reco, mais qui est inédite sur la première partie: la liaison vers Carla de Roquefort. Cette liaison, en suivant la vallée, semble évidente à l’œil topographe. Une petite route mène à "Le Meriat", dont la première maison affiche "propriété privée". C'est pourtant à côté de cette maison que j'avais l'intention de prendre une piste.
Je contourne la maison pour prendre dans la prairie à droite. Un semblant de chemin dévale en bas, passe dans une autre prairie et s'enfonce dans le bois en rive gauche. Bientôt, les fougères et les ronces se font de plus en plus présentes, couvrant presque le chemin creux. Je continue à pied, espérant une libération de la végétation. C'est en fait tout l'inverse, au point que je décide de quitter le chemin. Je mange un gâteau pour reprendre force et conviction et repars de l'avant, en portage dans la forêt. Enfin, je débouche au détour d'une piste et peux rouler à nouveau. Plus loin, la piste se sépare en deux pistes parallèles à cent mètres d’écart et je choisi celle de gauche. Mauvais choix, car il semble que ce soit la vieille piste, délaissée et envahie par les ronces. Par crainte de la crevaison, je porte! Enfin sur la nouvelle piste, je file droit sur Carla de Roquefort.
A partir de Carla de Roquefort, Le tracé prévu est, sur le terrain, balisé de jaune, et suit même un temps un circuit VTT. Avec peu de dénivelée et alternant entre chemin et piste roulante, je suis vite rendu à Engraviès, où je retrouve l'itinéraire de l'aller après avoir passé une petite bosse.
Je remonte par le chemin de l'aller, mais prends tout droit à une bifurcation, pour changer. Le terrain n'est pas spécialement boueux, mais je ripe beaucoup de arrière. Un coup d’œil à la roue et je comprends que les ronces ont finalement eu raison de mon pneu arrière. La fuite et faible et je continue néanmoins jusqu'en haut pour réparer. Sur la crête, je ne reprends pas le trajet de l'aller, mais tire à l’ouest et trouve une piste forestière qui descend tout droit sur Gaston. Je retiens cet itinéraire, plus évident pour ma trace.
A presque 16h, j'arrive un peu tard à Vals pour la fête: la banda fini son repas et les gens sont partis. A tout hasards, je tente ma chance à la buvette: bingo, il reste de la pression et de la saucisse froide, et le sympathique barman me fait un énorme sandwich, que je déguste tandis que les musicos des "Beaux Dégats" entonnent l'hymne ariégeois. "Ariège, Ariège, moun pays"
Cette reco était bien nécessaire: prévue pour 55 km, j'ai fini avec 66 au compteur et figé les options. - la trace du raid corrigée :
http://www.openrunner.com/?id=3843365
Le soir, je me suis enlevé 3 tiques minuscules, dont une qui n'avait pas mordu, se baladant sur mon mollet.
Vincent
Bonjour Vincent,
A la lecture de ton CR très descriptif!!!!! je ne suis pas surpris de ton CR concernant les tiques en effet nous sommes un "met" super convoiter c'est pour cela qu'il est nécessaire d'avoir le moins de surface d'accrochage (donc les jambes avec des poils courts.... indispensable)
Nous passons dans des lieux ou circulent des animaux dit "sauvages" sangliers, chevreuils,mouflons, + autres cervidés.
Voir en pharmacie les produits existants.
Sinon risques de pb dans le sang......maladie de LYME + +
Cordialement.
Bonjour Bill,
oui, sur la mailing liste varouler, Franck nous avait transféré un lien sur cette maladie:
http://www.thierrysouccar.com/blog/maladie-de-lyme-pourquoi-nous-sommes-...
En rentrant de cette sortie, pleine d'herbes, de forets et de chasses gardée, je me suis fait faire une inspection des pieds à la tête.
Ensuite, vu la taille ridicules des tiques que j'ai eu et que je les ai enlevé suite à ma sortie, je pense que le risque qu'elles m'aient transmis une maladie est nul.
Je vais quand même faire un tour en pharmacie avant ma prochaine sortie.
Cordialement,
Vincent